Le sort des républicains espagnols.
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Sources documentaires:
L’espor guidait leurs pas, Rémi Skoutelsky
Camp de Gurs, Claude Laharie
Les camps du Sud-Ouest de la France, collectif
La Maldonne espagnole, Léo Palacio
Le livre de la Déportation, Marcel Ruby
Le Front du Médoc, une Brigade au combat.
3°) Au côté de la France Libre :
En France et en Algérie, 15.000 exilés s’engagèrent dans la légion étrangère ou dans des bataillons volontaires étrangers. Certains
participèrent à l’expédition de Narwick dans la 13ème demi-brigade. En Norvège, 800 légionnaires espagnols sont morts
sous le drapeau français. Rapatriés, les survivants continuèrent la lutte dans les F.F.L sous les ordres du colonel Monclar. Certains,
se retrouvèrent à Bir-Hakeim avec Koenig. D’autres formèrent un bataillon dans le régiment de marche du Tchad. Leclerc déclarait
alors :
On retrouvera les républicains espagnols lors de la libération de Paris à bord de leurs chars aux noms évocateurs : « Guadalajara », « Teruél », « Belchite », « Brunete »,
« Ebre ».
Après sa tenue héroïque à Narvick, la 13ème demi-brigade, donna en Afrique, ses premiers lauriers à la France Libre. Elle
était à El Alamein. Elle laissa des morts à Massaoua, Cheren, Kub-Kub, en Somalie en Erythrée et en Ethiopie. Elle eut la tâche difficile
de lutter contre le 6ème étranger aux ordres de Vichy, contre des amis, des frères…