Le sort des républicains espagnols.
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Sources documentaires:
L’espor guidait leurs pas, Rémi Skoutelsky
Camp de Gurs, Claude Laharie
Les camps du Sud-Ouest de la France, collectif
La Maldonne espagnole, Léo Palacio
Le livre de la Déportation, Marcel Ruby
Le Front du Médoc, une Brigade au combat.
2°) les Groupes de travailleurs étrangers (GTE) :
On a précédemment vu que certaines CTE ont été versées dans l’agriculture ou dans l’industrie de guerre. Après l’armistice, les réfugiés
républicains sont soumis à une active surveillance policière et sont dirigés par le seul ministère de l’Intérieur. La loi du 27
septembre 1940 a annulé les CTE qui seront remplacées par les groupes de travailleurs étrangers (GTE) et placées sous la tutelle
du ministre du Travail et de la Production.
Dans la période allant de 1941 à 1942, outre les membres des GTE, se retrouvent des « hébergé », c'est-à-dire des hommes
inaptes, des femmes et des enfants. A ceux-ci s’ajoutent des « internés administratifs ». Le plus grand nombre est affecté
aux travaux des champs. Mais l’industrie manque de bras et de spécialistes.
A partir de février 1943, les GTE sont impliqués dans la politique du Travail Obligatoire (STO). Des milliers de travailleurs espagnols
sont déportés vers le Nord pour le compte de l’Organisation Todt. Ils vont travailler à la construction du Mur de l’Atlantique, à
Bordeaux, Bayonne, la Rochelle, Saint-Nazaire, Lorient et Cherbourg. Le 24 avril 1944, les Affaires étrangères autorisent le départ
le départ des travailleurs étrangers requis en Allemagne. L’intendant de Police de Toulouse met 5500 espagnols à la disposition des
Allemands. Le débarquement de juin 1944 n’arrêtera pas le processus. Le 30 juillet, ils viennent chercher les réfugiés du camp de
Noë. Soixante-dix Espagnols, tous valides, sont emmenés. Dés le lendemain, ils partent de Toulouse. Ils arriveront à Buchenwald le
6 août.